Dans la nuit silencieuse, de frêles constructions se tiennent.
On ne sait si elles sont inachevées ou en cours de disparition. Un paradoxe sur lequel une rêverie peut venir elle aussi se construire.
C’est en parcourant les lignes noires que le regard va voyager et entrainer la pensée dans son sillage. Comme on tenterait de déchiffrer un dessin tracé au sol avec un canif.
La nuit les choses perdent de leur contour. Mais là seuls les contours restent, par endroits un morceau d’une autre matérialité subsiste où le regard se pose sans cesser de cheminer.
Dans la lumière brutale, des ombres surgissent et se chargent de nous éclairer.
On pénètre dans un lieu secret et tranquille,un village. Mais d'où vient cette tranquillité?
De l’apaisement de la vision nocturne, ou de l’oubli qui entoure une destruction passée
Geneviève Grabowski
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